Les compromissions politiques : Ce que cache la presse

Ce livre nous refait l’histoire de la mise en place par le système politico-industriel du phénomène Marcon. De nombreux faits-compromissions-conflits d’intérêts-etc , sourcés et documentés, sont ainsi mis à la connaissance des lecteurs. Des faits et pratiques largement connus dans le landerneau médiatico-politique parisien, on ne peut que se poser la question sur le manque de réaction des politiques et des médias: si la moitié de ce qui est avancé ici était des calomnies, il y aurait eu depuis longtemps des attaques en diffamation, voire plus…

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A la suite de la lecture de ce livre, nous sommes plus que jamais, contraints à la prise de bonnes habitudes et principes afin de ne pas totalement être pris pour des c… :

  • rester vigilant à la lecture d’articles ou lors de visionnage d’émissions; essayer de définir d’où on nous parle, quel intérêt est à la manoeuvre et dans quel but

  • se méfier lors d’apparitions spontanées de jeunes loups politiques, sans expériences, propulsés par les médias ou des éditorialistes téléguidés.

  • garder à l’esprit que 90% des titres de presse sont aux mains de grands groupes industriels possédés par 10 milliardaires, effrayant ! Quelle garantie de transparence dans ces conditions ?

  • élargir au maximum ses sources d’informations et suivre la presse INDEPENDANTE, tout en vérifiant à 2 x leur bonne orientation éditoriale à l’aide d’outils tels WOT, debunkersdehoax.org, hoaxteam.com et cie

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Morceaux choisis :

Comment faire savoir aux populations que l’on leur vole des milliards chaque année du fait de compromissions diverses qui les ont amenés à être parfaitement trompés ? De « liens d’amitié », qui utilisent la République pour se servir, se promouvoir et faire la courte échelle aux siens, plutôt que les protéger ?

Elle n’est pas même machiavélique : habitués au secret des alcôves, l’on y sait que la trahison de l’un exposerait la compromission de l’autre, et par ricochets, provoquerait une chute entière que ces êtres, qui n’existent que par ces compromissions, ne seraient et n’auraient autrement rien fait de leur vie,
ne sauraient tolérer. Comment en ces circonstances penser aux principes démocratiques et même à l’idée de politique, alors que l’État apparaît avant tout comme un simple outil pour reproduire le même, les héritages et les positions en stabilisant la nation et en permettant son exploitation – c’est ce qui explique l’atroce impression de délavé que tous ne font que nous renvoyer ?

…Edith Chabre a fait une obscure école de droit privé avant d’être diplômée de SciencesPo Lille, et la voilà propulsée directrice de la toute puissante école de droit de SciencesPo deux ans après que la mairie pour laquelle son mari travaille ait décidé d’accorder à SciencesPo des aides importantes pour construire son campus. Nadia Marik était au tribunal administratif, et la voilà directrice adjointe de SciencesPo après avoir été recrutée par son futur conjoint qui l’avait examinée à son oral de l’ENA,..

…quant à Emmanuelle Wargon, il serait absurde de penser que sa présence au gouvernement ait eu quoi que ce soit à voir avec son amitié intime avec Nadia Marik et le couple Philippe, Laurent Bigorgne ou Brigitte Taittinger, bien que sa nomination eut provoqué quelque surprise tant la présence d’une énième lobbyiste sans parcours politique au coeur de l’État commençait à inquiéter…

…nous nous en tenons là aux réseaux horizontaux, car lorsque la belle-fille de Jean-Pierre Jouyet est nommée directrice adjointe au Quai Branly à 25 ans, cela fait aussi peu de bruit que lorsque le fils de Le Drian, ministre socialiste devenu macronien par des biais qu’il nous faudra là encore un jour exposer, est nommé à l’un des plus importants postes de la Caisse des Dépôts à moins de trente ans. Ici, les gendres et oncles, neveux et grands-parents se passent le relais depuis plusieurs générations: le talent se transmet par transmutation…

Macron a un temps sidéré tout cela en surgissant d’un néant qui, unifiant des réseaux de connivence jusque-là inféodés à différents partis, paralyserait nos fantassins de la liberté, soudain forcés de se mettre à travailler.

…Dévastée, et vilipendée, méprisée par ses camarades lorsque l’une de ses rares héritières ose s’affirmer, la presse indépendante vivant du rapport direct au lecteur, c’est-à-dire de ses ventes et donc d’une nécessité d’engagement, cette presse d’opinion rendue rageuse par la concurrence et la nécessité de survivre, a depuis trop longtemps laissé place à un système où vassalité et subventions ont à leur tour fait naître la vanité. Devenue la norme, produisant de Christophe Barbier à Frantz Olivier Gisbert, du Monde Magazine à Vanity Fair, des dispositifs
servant l’adhésion aux valeurs les plus dominantes sans ne plus rien interroger, écrasantes et conformées de notre époque, cette presse s’est épuisée et conformée aux dominants. Si le « en même temps » d’Emmanuel Macron n’a pas permis une respiration démocratique, c’est bien parce qu’il en désactivait le principe actif, achevant l’illusion d’un fonctionnement républicain qui, d’alternance en alternance, permettait ponctuel d’octroyer quelque respiration à des populations enfin informées des jeux qui dans leur dos s’établissaient, et capables à la marge de peser.

Adepte des tours de force et des provocations, séduisant Marisol Touraine comme il a tenté de le faire avec Valery Giscard d’Estaing, Attal se voit dans la foulée autoriser à mettre un pied dans la campagne de Ségolène Royal et abandonne brutalement ses couleurs sarkozystes. Celui qui s’activait véhément en faveur du candidat de la droite, qui ne cessait de revendiquer, d’un sionisme radical à un refus de toute redistribution en passant par une légitimation des inégalités, un mélange d’opinions ultralibérales et de conservatisme social classique en ces lieux, se mue, à la surprise générale, en un socialiste bon teint.

…Voilà donc Gabriel Attal qui peut, certes sans succès tant les entreprises
sont menées avec morgue, se présenter à la direction de la section SciencesPo d’un PS qu’il admettait quelques mois auparavant haïr férocement…

…l’homme sans expérienceva se mettre sous l’autorité d’un certain Benjamin Griveaux, élu du conseil général de Saône et Loire et futur-exmaire de Chalon, « proche ami » d’un certain Bernard Mourad, et ancien strauss-khanien. L’ancien camarade d’Ismaël Emelien est un apparatchik socialiste pur jus qui, recruté comme conseiller politique et gagnant déjà, sur fonds d’État, plus de 10 000 euros par mois, n’hésitera pas à partir en 2014 au sein d’Unibail Rodinco, rémunérateur pantouflage à près de 17 000 euros par mois, octroyés par l’une de ces entreprises dépendantes de la commande de l’État qui finance grassement des « pantouflards » contre la mise à disposition des réseaux et connaissances que l’État leur a offert pour servir le bien commun.

Alors que le pouvoir socialiste s’effondre, ces jeunes intrigants n’ayant jamais démontré la moindre capacité à la pensée, l’idée ou l’engagement, n’ayant
jamais été au contact du réel ni éprouvé la moindre difficulté – n’ayant de fait montré aucune qualité ni compétence particulière autre que celle de se montrer autoritaires et cinglants – préparent la relève et se voient en 2017, via le parti socialiste, consacrés

Creux incarné sans autre trajectoire que celle consistant à servir son ambition, et prêt à spolier le bien commun au service de ceux qui pourraient le servir, issu du lycée jésuite La Providence qui joue un rôle similaire à celui de l’Alsacienne à Amiens, ayant bénéficié de l’appui d’un père alors tout puissant et de la famille Trogneux, flambant héritier de la bourgeoisie provinciale maîtrisant l’ensemble des rouages de la « méritocratie républicaine » ayant séduit Hermand comme il le ferait de Jouyet, Emmanuel Macron s’est vu, malgré son double échec à l’ENS Ulm, lui aussi propulsé en quelques années au sein du gotha qu’il arrive à convaincre de le soutenir alors que s’effondrent l’ensemble des candidats du système, de Fillon à Juppé en passant par Hollande, Valls et Sarkozy.