Des études récentes ont révélé la présence inattendue d’ADN dans certains vaccins à ARNm contre la COVID-19, tels que ceux de Pfizer et Moderna. Bien que ces vaccins soient initialement conçus pour contenir uniquement de l’ARNm, ces fragments d’ADN suscitent des interrogations sur leur sécurité et leur processus de fabrication. Voici une présentation simplifiée des points essentiels, accompagnée de leurs implications possibles.
1. Qu’est-ce qui a été découvert ?
Présence d’ADN résiduel :
Les vaccins contiennent de petits fragments d’ADN, issus de leur processus de fabrication. Ces fragments auraient dû être éliminés lors de la production, mais ce n’est pas toujours le cas.
Types d’ADN détectés :
- Origines de réplication : Elles permettent à l’ADN de se copier. Le vaccin de Pfizer contient une origine nommée SV40, qui peut se répliquer dans des cellules humaines.
- Promoteurs : Ces séquences activent des gènes. Le promoteur SV40, trouvé dans le vaccin Pfizer, est connu pour être actif dans les cellules des mammifères.
- Séquences de ciblage nucléaire : Elles facilitent l’entrée de l’ADN dans le noyau des cellules.
2. Problèmes liés à la quantité d’ADN
Variabilité des quantités :
- Les tests montrent des quantités d’ADN variables d’un lot de vaccin à un autre.
- Dans certains cas, les niveaux dépassent jusqu’à 500 fois les limites autorisées par la FDA et l’OMS (10 nanogrammes par dose).
Fragments difficiles à détecter :
Certains fragments d’ADN sont si petits qu’ils échappent aux méthodes de test standard, ce qui pourrait sous-estimer leur présence réelle.
3. Ce que cela signifie pour le corps humain
Réplication et persistance :
- L’ADN trouvé dans les vaccins a la capacité de se multiplier dans les cellules humaines, notamment grâce à l’origine de réplication SV40.
- Protégé par des nanoparticules lipidiques (LNP), cet ADN pourrait rester actif et persister dans les tissus pendant des mois, voire des années.
Risques potentiels :
- Intégration dans l’ADN humain : L’ADN vaccinal pourrait s’intégrer dans le génome de nos cellules, provoquant des mutations.
- Réactions immunitaires : La présence d’ADN peut déclencher des inflammations.
- Problèmes de coagulation : L’ADN pourrait augmenter les risques de formation de caillots sanguins.
- Augmentation des effets secondaires : Les lots avec plus d’ADN semblent être associés à davantage d’effets indésirables.
- Risque accru de cancer : Le promoteur SV40 pourrait favoriser des processus cancérigènes en facilitant l’intégration dans l’ADN cellulaire.
4. Que faut-il retenir ?
Ces découvertes remettent en question :
- Les normes de sécurité actuelles : Les limites réglementaires concernant l’ADN résiduel dans les vaccins pourraient être insuffisantes.
- Les méthodes de contrôle : Les outils actuels de quantification de l’ADN pourraient sous-évaluer la réalité.
- La sécurité à long terme : Les implications sur la santé humaine, notamment en cas de doses multiples, nécessitent des investigations approfondies.
5. Prochaines étapes nécessaires
- Études complémentaires : Pour mieux comprendre l’impact de ces fragments d’ADN sur la santé humaine.
- Amélioration des processus de fabrication : Réduire ou éliminer ces résidus d’ADN.
- Révision des normes : Adapter les directives réglementaires pour refléter ces nouvelles données.
Conclusion
Bien que les vaccins à ARNm contre la COVID-19 aient pu jouer un rôle crucial dans la gestion de la pandémie, la découverte de fragments d’ADN dans leur composition soulève des questions importantes. Ces résultats invitent à renforcer les contrôles et à poursuivre les recherches, afin de garantir une sécurité maximale pour les populations.
sources:
"https://www.researchgate.net/publication/375065939_DNA_fragments_detected_in_monovalent_and_bivalent_PfizerBioNTech_and_Moderna_modRNA_COVID-19_vaccines_from_Ontario_Canada_Exploratory_dose_response_relationship_with_serious_adverse_events
https://anandamide.substack.com/p/sv40-origin-of-replication-in-mammalian