Chronique d’une croisade médiatique sous haute tension 🔥🎙️
Du rire à la rancœur : mutation d’une humoriste en inquisitrice
Depuis 2020, Sophia Aram a cessé d’être une simple humoriste pour devenir une machine de guerre idéologique, usant de l’antenne et de la scène comme de tribunes permanentes. Entre invectives, amalgames, insultes déguisées et règlements de compte, elle s’est bâtie une position médiatique fondée sur la dénonciation permanente, dans un ton toujours plus vindicatif, accusateur et dédaigneux.
🧪 Chloroquine et crétins : le ton est donné (2020)
En pleine pandémie, quand la société cherche à comprendre, Sophia Aram crache son mépris :
« Appeau à crétins », « crétinerie », « pharmacopée pour débiles »
Voilà comment elle parle de ceux qui, à défaut de réponses politiques cohérentes, se raccrochent à ce qu’ils peuvent. Plutôt que d’éclairer, elle fustige. Elle ne débat pas, elle humilie.
📚 L’humour comme arme, le public comme cible (2021–2023)
Avec Le Monde d’après, Sophia Aram ne fait plus rire, elle dégomme. Son stand-up est devenu un procès public, où l’on juge, punit, stigmatise. Antivax, Gilets jaunes, Mélenchonistes, “wokes”, musulmans trop visibles, enseignants trop mous, artistes trop prudents : tout le monde y passe.
« Ségolène Royal, c’est la sodomie de la politique : divertissante mais inutile. »
Le mot est lâché. Violent, gratuit, humiliant. Son “humour” vise bas pour cogner haut.
🇮🇱 Israël-Palestine : arme de guerre culturelle
Depuis octobre 2023, Aram a jeté le masque. Elle s’érige en juge suprême des consciences, distribuant les bons et les mauvais points. Elle exige que le monde culturel condamne le Hamas… et condamne ceux qui ne condamnent pas.
Aux Molières, elle accuse le monde de la culture de “silence complice” – une scène détournée pour moraliser de force, créer de la division et pointer du doigt.
👩🎤 Blanche Gardin, Meurice, Caron : purge publique
Quand Blanche Gardin ironise sur les Molières accordés à ceux qui “osent être islamophobes”, Aram riposte… en silence. Pas besoin de répondre : la vindicte médiatique fait le travail pour elle.
Aymeric Caron, lui, subit une avalanche de piques, jusqu’à être accusé d’avoir lancé une “fatwa médiatique”. Le vocabulaire est guerrier, permanent. Aram ne débat pas. Elle exécute.
🏛️ Décorée par Macron, sanctifiée par le système
En avril 2025, Emmanuel Macron lui remet un prix “pour son engagement contre le racisme et l’antisémitisme”. Mais pour beaucoup, c’est le couronnement d’une inquisitrice médiatique, qui camoufle son intolérance dans un vernis républicain.
Le Média, entre autres, y voit une instrumentalisation politique évidente, une récompense accordée à une figure capable de taper sur la gauche tout en se prétendant progressiste.
🎯 Sophia Aram, procureure permanente
Sophia Aram ne fait plus rire : elle divise, elle frappe, elle classe.
Dans une France fracturée, elle ne rassemble pas : elle désigne les coupables.
Sa vision de la laïcité est devenue un outil de mise en accusation, son humour un prétexte à l’humiliation, sa parole une succession de diatribes cinglantes contre tous ceux qui osent penser différemment.
D’humoriste à prédicatrice médiatique, Sophia Aram semble plus à l’aise dans la guerre culturelle que dans le débat. Et beaucoup ne rient plus depuis longtemps.