Georges Orwell – 1948
1. Surveillance de masse : Les télécrans de Big Brother trouvent leur équivalent dans les smartphones et la collecte de données massives par les gouvernements et entreprises.
2. Manipulation de la vérité : La réécriture de l’histoire par le Parti rappelle les “fake news” et la désinformation actuelle.
3. Langue et contrôle : Le novlangue orwellien résonne dans la simplification des discours politiques et la censure en ligne.
4. Peur comme outil de pouvoir : Les crises modernes (terrorisme, pandémie) sont parfois exploitées pour justifier des restrictions de libertés.
5. Conformisme social : L’effacement de l’individu dans le roman évoque les pressions sociales des réseaux et de la consommation de masse.
6. Guerre perpétuelle : Les conflits actuels servent parfois à maintenir un climat de peur et à détourner l’attention des problématiques internes.
Orwell avertit des dangers du pouvoir centralisé et de la passivité citoyenne. Face aux dérives modernes, vigilance et esprit critique restent essentiels pour préserver nos libertés.
https://fr.wikipedia.org/wiki/1984_(roman)
La novlangue, plus que des mots, des outils de soumission et limitateur de la pensée :
1. Doublepensée : La capacité à accepter simultanément deux idées contradictoires, utilisée pour maintenir l’ordre et le contrôle. Exemple : “La guerre, c’est la paix”.
2. Ingsoc : L’idéologie du Parti, où toute réalité est définie par Big Brother et où l’Histoire est continuellement réécrite pour servir le pouvoir.
3. Pensecrime : L’idée que penser à autre chose qu’à l’idéologie officielle est un acte criminel, étouffant toute dissidence avant qu’elle ne prenne forme.
4. Rééducation : Le processus par lequel les opposants au Parti sont ramenés à la “vérité” à travers la torture et l’effacement mental.
5. Vaporisation : La suppression totale d’un individu, effaçant son existence des archives et de la mémoire collective.
6. Bonpensée : La conformité parfaite à l’idéologie du Parti, où seules les idées et les mots autorisés peuvent exister.
illustrations
Et après : 1985 – Patrick Coste
